Statuts du PADES – Guinée Conakry

Préambule

Le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) a pour noble objectif le regroupement de femmes et d’hommes soucieux de servir leur pays.

Cette Union s’adresse à tous les Guinéens sans exclusive, c’est-à-dire sans distinction de race, d’ethnie, de sexe, d’âge, d’appartenance religieuse ou de localisation géographique.

Le but essentiel est de réunir les guinéennes et les Guinéens, mus par leur amour de la patrie, leurs expériences, leurs compétences, leurs motivations et leurs engagements citoyen en vue de réaliser le Renouveau du pays.

Le multipartisme intégral existe depuis plus de vingt-cinq ans en Guinée; toutefois, au regard des résultats et en l’absence d’alternance démocratique, il est temps d’apporter un souffle nouveau, de répondre aux attentes des populations, en particulier celles des jeunes et des femmes qui représentent l’avenir du pays et l’avant-garde du développement. Les jeunes en particulier doivent apprendre à l’école le civisme tout en renforçant leur identité culturelle. Ces valeurs constituent le socle de l’unité nationale.

L’espoir s’entend alors dans la proposition d’un nouveau mode de gouvernance, d’une autre forme de comportement politique, dans la mise en pratique des principes et valeurs d’une véritable démocratie au service des populations guinéennes.

Notre pays a besoin d’un renouveau fondé sur un système politique respectant scrupuleusement les principes démocratiques, les textes fondateurs de l’Etat et ses institutions, les libertés et droits fondamentaux des citoyens et le respect des biens publics par la lutte systématique contre la corruption.

L’espoir, c’est aussi et surtout la réconciliation de tous les guinéens pour rebâtir l’unité nationale sans laquelle aucun développement n’est possible.

L’espoir est la force qui conduira au changement pour faire triompher nos idéaux de paix, de sécurité, de démocratie, de justice, de solidarité et de bien-être pour tous.

Le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) sera le cadre idéal pour tous les patriotes soucieux de la mise en œuvre d’un ambitieux projet de société porteur de prospérité pour la nation.

Cette union vise surtout l’émergence économique, sociale et culturelle. Il s’agit de trouver les voies et moyens pour redynamiser chacun de ces domaines en faisant appel à toutes les forces vives du pays, en particulier les femmes, les jeunes, les travailleurs urbains et ruraux, la société civile, la diaspora, etc. Cette diaspora doit être mise à contribution pour leur qualification et leur expérience et pour drainer les ressources financières vers notre pays.

Autant le PADES est convaincu de la justesse de la liberté politique, autant il fonde l’émergence économique sur la liberté d’entreprendre c’est à dire le libéralisme et l’économie de marché. En effet la liberté d’entreprendre permet de libérer les énergies créatrices des individus et des sociétés. L’expérience historique des totalitarismes politiques et économiques au 20ème siècle nous a montré la faillite des systèmes économiques centralisés.

Cependant nous pensons que les plus riches ne doivent pas écraser les plus pauvres et les plus vulnérables de la société que sont les démunis, les femmes, les enfants et les handicapés. C’est pourquoi le PADES ambitionne une société d’entraide et de solidarité conformément à nos valeurs traditionnelles africaines. Le parti veillera à protéger par des politiques appropriées les segments les plus pauvres de la société.

Le PADES affirme que son seul ennemi est la pauvreté endémique de la population depuis l’indépendance de notre pays. Seule une croissance économique forte sur le long terme permettra de vaincre cette pauvreté. Cette croissance doit non seulement être forte mais pro-pauvre et durable et régionalement équilibré. Le PADES veillera à maintenir une stabilité macroéconomique par des politiques budgétaire et monétaire appropriées pour éviter l’inflation galopante qui mine le pouvoir d’achat de la monnaie nationale et mène à l’instabilité sociale.

En tant que pays minier, le PADES insiste pour que la Guinée, château d’eau de l’Afrique, puisse mener des politiques de protection environnementale en restaurant le sol après les exploitations minières, en préservant les cours d’eau, et la biodiversité afin d’éviter le réchauffement climatique. En effet, nous sommes conscients de notre double solidarité aussi bien à l’égard des autres pays de notre sous-région qu’a l’égard des générations futures de notre pays.

Le PADES est conscient des défis importants pour notre pays à savoir la faiblesse des infrastructures de base que sont les routes, les ports et aéroports, les chemins de fer, les barrages hydroélectriques, les hôpitaux et les autres structures de santé, sans parler du système éducatif dans son ensemble.

Toutefois le défi le plus important est le chômage massif des jeunes dans notre pays. Pour relever ce défi, il est essentiel de revoir toute la gouvernance économique, sociale et culturelle. Outre les infrastructures, le PADES insiste pour donner la priorité aux investissements dans les secteurs porteurs de croissance que sont l’agriculture et l’agro-industrie, les mines, l’élevage, la pêche, les technologies de l’information et de la communication, le secteur industriel, l’habitat, le tourisme et l’artisanat.

La foi libérale n’a de sens que si le secteur privé, seul grand pourvoyeur d’emplois est soutenu et encouragé. Ce secteur englobe aussi bien l’investissement privé étranger que les petites et moyennes entreprises locales. Ce sont ces dernières qui constituent l’essentiel du tissu économique du pays. Or elles sont réprimées dans leurs relations contractuelles et financières avec l’Etat (accumulation d’arriérés) et souffrent de l’inexistence de financement pour les nouvelles entreprises créées par les jeunes. A cet égard, il est indispensable de mettre en place un système bancaire et financier performant et orienté vers le financement des entreprises et non vers le financement des importations.

Le PADES est conscient que l’homme est à la fois sujet et objet du développement économique, il faut assurer l’accès des populations aux soins de santé de base et à l’éducation. En effet l’éducation doit être la première priorité budgétaire de notre pays dans un environnement mondialisé par le commerce et les nouvelles technologies.

Ces nouvelles politiques permettront à la Guinée de retrouver enfin sa place au cœur de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et au sein de l’union Africaine.

La Guinée notre pays, sera à nouveau écoutée et respectée dans le concert des nations.